&___ Eileen Lynd [ FINISH ]

Plus grande que la moyenne, Eileen est tout en finesse. Elle n’est pas plus musclée ou plus maigre qu’une autre, son physique ne la démarque pas des autres. Ce qui fait son unicité c’est ce sourire un brin moqueur accroché constamment au coin de ses lèvres. Son visage n’a pas les traits doux d’une mère mais plutôt ceux d’une femme qui veut qu’on la respecte. Eileen ne se maquille pas des masses, elle s’en tient souvent au crayon sous les yeux pour accentuer la profondeur de son regard à la couleur du jade. Son visage aux mimiques particulièrement tordues et drôles est encadré par une chevelure mi-longue d’un noir d’encre qu’elle attache ou laisse danser dans le vent à sa guise. Eileen porte un style très sobre de vêtements, elle n’est pas excentrique dans le choix des couleurs. Le plus souvent ce sont des vêtements près du corps ; elle a la peau très sensible au toucher et adore le contact des matières textiles.

D’apparence froide et distante, Eileen a toujours l’air de ne pas vouloir s’attacher or c’est le contraire. Elle est de ces personnes qui considèrent leurs amis comme leur seule famille. Officiellement orpheline depuis l’âge de 18 ans, Eileen se considère ainsi plutôt depuis sa naissance. Ses parents n’ont en effet jamais montré un quelconque attachement à leur fille unique. Cette distance parentale l’a complètement bouleversée et a aggraver son rationalisme. Eileen ne croit pas aux rêves, au prince charmant ou à l’amour. Elle ne jure que par deux et deux font quatre et pour elle, la vie est comme une immense équation mathématique. Cela ne l’empêche pas cependant d’être drôle, parfois même piquante, avec les gens qu’elle rencontre. Eileen adore taquiner les autres, les pousser dans leurs retranchements jusqu’à ce qu’ils lui opposent une résistance. Son masque d’indifférence en trouble plus d’un au grand damne de la jeune femme qui adore les joutes verbales. Comme toute femme qui se respecte, elle peut parler fringues, livres, films pendant des heures entières sans se lasser. Bien qu’elle n’apprécie pas tellement les fêtes, elle adore danser et s’engage volontiers la première sur la piste. Autre aspect de sa personnalité, Eileen parle couramment anglais. Ne vous étonnez donc pas si elle vous sort une phrase de franglais, elle adore faire ça. Et la dernière chose que l'on peut dire sur Eileen c'est que toute sa répartie, ses remarques moqueuses et sa volonté de dominer toutes les situations cachent une jeune fille fragile. Cette part d'elle est bien enfouie au fond de son coeur et elle n'attend qu'une promesse pour s'épanouir...

Tout commença le soir du 31 décembre 1985. La population de Londres était d’humeur fêtarde pour le soir de la nouvelle année et beaucoup de familles s’étaient regroupées sur Covent Garden pour passer un instant magique avec les autres personnes présentes. Cependant la soirée à St Thomas’Hospital était toute autre. L’effervescence régnait dans trois salles de l’immense bâtiment. Trois femmes. Trois accouchements. Et une nuit pour achever le travail, les médecins partaient en congé le lendemain pour fêter le nouvel an dans leur famille. A 23h59, la tension était son comble dans les trois pièces. La femme de la salle 01 vit une perle de sueur couler le long de la tempe de son mari. La seconde, celle de la salle 02, se maudit de n’avoir pas suivi les cours de respiration en accouchement. Et la troisième, la troisième ne songeait qu’à en finir au plus vite. Au premier coup de minuit, un cri retentit dans la deuxième salle. Il fut aussitôt repris par la salle 01 puis une seconde après pas la salle 03. Les trois enfants étaient nés. L’un deviendrait psychologue, dévoué et bienveillant, il mourrait d’un accident vasculo-cérébral à l’âge de 23 ans. L’autre serait aquarelliste, elle retrouvera ses émotions dans les teintes pastelles de ces œuvres. Et la troisième… C’est ce que nous allons voir.

Suite à la nuit du 31 décembre 1985, la petite fille de la salle 03 d’accouchement trouva le prénom d’Eileen. Ses parents l’avaient très rapidement confiée aux soins d’une gouvernante. La petite voyait en elle, la mère qu’elle n’avait jamais eue. La sienne vivant au gré de ses affaires, peu présente et peu encline à offrir à Eileen l’amour qu’elle réclamait. A son entrée à l’école, elle eut une véritable révélation lorsqu’elle apprit à compter. Très vite fascinée par le pouvoir de ses mystérieux chiffres capables de dénombrer n’importe quoi tout étant insaisissables, Eileen ne découvrit pour autant sa passion pour les mathématiques qu’à son entrée au collège. Lorsqu’elle rentrait le soir et qu’elle se retrouvait seule pendant quelques heures, elle avait pris pour habitude de dévorer tous les livres en rapport avec cette science qu’elle jugeait divine. Elle ne tarda pas à devenir un être d’une intelligence exceptionnelle étant donné les nombreux ouvrages qu’elle lisait. Sous conseil de ses professeurs de lycée et collège, ses parents l’inscrivirent à la Royal Holloway, université réputée à Londres. En avance d’une année sur ses camarades, Eileen ne cependant aucun mal à se fondre dans l’ambiance universitaire. Elle y trouva même du plaisir à y venir, participant à divers clubs et se faisant connaître pour son talent à décoder les mystères mathématiques.

Ce fut en 1993 que le destin décida de lui enlever ses parents. Partie retrouver des amies en Irlande, elle apprit la nouvelle par fax. Revenue en catastrophe à Londres pour organiser l’enterrement de ses parents, elle prit alors la décision de quitter sa terre natale. Elle ne versa pas de larmes lors de la célébration. Sa décision était prise. Deux jours plus tard, elle s’envolait vers sa nouvelle vie avec le sentiment d’agir enfin comme elle le voulait. Une fois qu’elle eut emménagé dans un petit appartement miteux qu’on lui louait pour une somme effarante, Eileen se mit en quête d’un travail. Elle dénicha un poste de mathématicien dans l’Université d’une ville proche de là où elle vivait. Heureuse de cette trouvaille, elle y travailla pendant quelques années jusqu’à ce qu’elle reçoive un appel téléphonique étrange lui demandant si elle était prête à jurer de ne rien révéler de la conversation qui allait se produire. La NASA requerra ses services durant plusieurs mois. Sa réputation de mathématicienne-cryptologue l’avait suivie jusqu’en Amérique. Payée grassement par le gouvernement pour avoir rendu un fier service à la NASA, Eileen décida de quitter son appartement de misère pour emménager ailleurs. Elle récupéra l’annonce pour un immeuble récent qui se trouvait dans la même ville que l’Université où elle enseignait. Ravie, elle acheta aussitôt l’appartement sans même l’avoir vu. Elle n’apprit que plus tard qu’un double-meurtre avait été commis quelques jours avant qu’elle n’acquiert la propriété de sa nouvelle habitation. Indifférente à cette nouvelle, elle rétorqua à l’agent immobilier que tant que ces morts ne venaient pas tâcher son parquet, elle n’aurait rien contre le fait d’habiter dans cette immeuble.

Mathématicienne, il lui arrive de donner des cours particuliers de maths à l'Université de la ville.

Pour l'instant aucune vu qu'elle vient tout juste d'emménager dans l'appartement

Les secrets sont faits pour être gardés alors je compte sur votre discrétion. Eileen a travaillé pendant plusieurs mois à la NASA sur la résolution d'un code mathématique très complexe envoyé par un terroriste. Avec l'aide d'une équipe qualifiée, elle a réussi à casser l'algorithme. A sa demande, la NASA a omis de citer son nom à la presse, protégeant ainsi sa vie privée.

Par un top site, je ne sais plus lequel

Je voulais m’inscrire sur un forum de ce style, avec un immeuble et toute l’histoire tourne autour mais ledit forum était mort donc j’en ai cherché un autre et je suis tombée sur lui =)